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La France, ils n’aiment pas ça

En France, une épidémie de connerie a précédé l’épidémie de Covid-19 : l’épidémie de décolonialisme et autres indigénismes.

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La France, ils n’aiment pas ça

Une pandémie même, circonscrite aux pays dits riches (bien que parfois, comme la France, n’ayant aucun masque en cas d’épidémie réelle ou de guerre bactériologique). Des individus portant une carte d’identité de la république française et bénéficiant ainsi d’un certain nombre de droits allant avec, dont la citoyenneté, parlent à longueur d’antenne et de journée, en particulier dans certaines universités où cela commence à tourner à de la propagande anti-française, de racisme d’État, de néo-colonialisme, de discriminations institutionnelles : la France serait toujours un État colonial et les colonisés seraient une partie de ses habitants, ceux descendants des colonisés des colonies d’hier. Les minorités visibles, selon leur vocabulaire. Les colons ? Les blancs, colons par nature. Personne, dans ces milieux, ne s’interroge vraiment, il s’agit plutôt de conception essentialiste du monde. Pourtant, quand un individu issu de l’immigration s’affirme descendant d’esclaves puis (comme si la chronologie en était automatiquement naturelle) de colonisés, il serait bon d’obliger à des tests ADN pour vérifier si ses ancêtres ne faisaient pas plutôt partie des ethnies ayant développé l’esclavage en Afrique bien avant l’arrivée des blancs, puis vendu ses « amis » des autres ethnies aux négriers européens, négriers dont il ne s’agit évidemment pas de nier l’existence passée. Ces gens qui se sentent modérément Français, ou bien affirment même parfois être à l’origine de l’existence de la France d’après 1945, accusent la nation de tous les maux, de fautes graves, de crimes. Ils utilisent de nouveau la notion de « race » qui avait disparu des discours militants dits antiracistes, car considérée comme raciste, justement. Son utilisation avait conduit bien des personnes de droite devant les tribunaux réels ou d’opinion depuis 40 ans, là il ne se passe rien : les militants postcoloniaux, décoloniaux, racialistes, etc. (c’est qu’il y a des nuances et des scissions comme il se doit dans ce genre de milieux), ne sont pas menacés par l’État, pas conduits devant la justice pour rendre compte des mots qu’ils emploient. Il est vrai qu’ils s’en prennent aux descendants de Français et d’Européens, coupables par nature de tout le mal de la Terre, voire de l’univers.

Anne-Sophie Nogaret, professeur de philosophie, auteur d’un essai virulent sur l’Éducation nationale, et Sami Biasoni, diplômé de l’ENS, professeur à l’ESSEC, publiant tous les deux régulièrement dans la presse nationale, ont recueilli des témoignages, des choses vues et dites, et sont remontés aux origines de ces mouvances, celles qui ont implanté en France le racisme indigéniste. Une vision du monde appelée « gauche identitaire » dans les campus américains, d’où elle provient, dont les étudiants sont les actuels soutiens de Bernie Sanders. Le livre est un point de départ pour aller plus loin, une sorte d’état des lieux qui montre que derrière l’idéologie militante, à la limite sectaire, affleure une haine de la France, des Français et, disons-le, des blancs. Les indigénistes revendiquent un statut victimaire en faveur des populations issues de l’immigration, quand bien même s’agirait-il de peuples jamais colonisés par la France. Pour eux, la France, cela se caillasse, de l’école jusqu’à la cité, et les virus, ce sont des trucs de blancs. Ils sont racistes, dès le lycée, et détestent par principe tout ce qui représente la France, à commencer par son identité, une identité qu’ils racialisent. Il y avait une république, parait-il, en France, et, toujours selon la rumeur, cette république était une avancée politique… S’intéresser au racisme ordinaire et sectaire qui se développe dans les milieux « minoritaires », souvent liés aux musulmans radicaux, dont le caractère minoritaire devient tout de même discutable, montre que la situation de la France est ethniquement catastrophique. Si une politique sérieuse n’est pas menée, vite, ce sera la sécession.

 Anne-Sophie Nogaret et Sami Biasoni, Français malgré eux, L’Artilleur, 2019, 300 p., 20 €.

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