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Justice et justice…

Nation. Quand le fait d’être un Français de France rend la justice implacable

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Justice et justice…

Au soir d’une longue et belle et pleine existence professionnelle, mon regretté confrère Georges-Paul Wagner constatait que, globalement, la justice pénale était plus sévère avec les gens de droite qu’avec les gens de gauche.

Depuis, le constat s’est aggravé et il ne porte plus seulement sur la justice pénale. Il y a, dans les affaires civiles, et notamment les affaires familiales, des « profils » humains qui, dès le premier contact, disqualifient l’homme, ou la femme, à qui certains traits les attribuent : catholiques pratiquants, fonctionnaires d’autorité et particulièrement, militaires, chefs d’entreprise ou patrons de P.M.E.…

Les nouveaux critères

Nous n’en sommes plus aux « gauche » ou « droite », mais aux « réacs », « fachos », « machos », « nantis », qui se repèrent à leur allure, leur façon de s’habiller, de s’exprimer. Une étonnante séparation se crée entre la vie normale, familiale, professionnelle, sociale et l’appréhension judiciaire de la même existence. Tout ce qui paraît sain et recommandé dans la vie réelle : une bonne tenue, une certaine élégance, une aisance de parole, le goût du travail bien fait, le sens de l’autorité et de la discipline, est pratiquement considéré comme suspect en arrivant devant les tribunaux. Si on y ajoute une raisonnable aisance financière et un nom sentant la vieille France, la cause est entendue.

Un bon exemple a été le traitement judiciaire des manifestants de La Manif Pour Tous. On y voyait une différence d’appréciation avec les délinquants habituels et les manifestants des banlieues, mais aussi une étonnante divergence entre le Ministère public, chargé de la répression, requérant parfois avec une violence inouïe, et les magistrats du siège plus raisonnables dans l’appréciation des sanctions.

Aujourd’hui, avec les Gilets jaunes, il semble que la volonté de réprimer se fasse plus sévère encore. Ici, ce ne sont plus les familles de La Manif Pour Tous, souvent disqualifiées comme bourgeoises, voire aristo-réactionnaires ou catholiques intégristes. Le ton est différent, mais le reproche est le même. Ils ne sont pas « vieille France », mais ils sont « franchouillards » et ressemblent aux manifestants du 6 février 1934 qui étaient, dans leur immense majorité, des gens du peuple.

Donc, c’est le peuple de France qui est mal vu par la Justice de France qui est pourtant rendue « au nom du peuple français ». Il y a là comme une « contradiction dans l’essence même des choses », aurait dit Lénine, et qui laisse prévoir une explosion. Car la justice se dit aujourd’hui « gérante du contrat social et du pacte républicain ». Si la République et ses juges sont contre le peuple, parce que ce peuple est français et que les « autorités morales » le disent pour cela « homophobe, raciste, xénophobe, etc. », la tension va monter et le pacte républicain voler en éclats. Dès lors, la justice ne pourra pas, même avec une répression sévère, modérer l’exaspération. Au contraire, les condamnations vont entraîner une solidarité… On connaît l’engrenage : provocation, répression, révolution.

Une justice qui n’existe plus pour les justiciables

Il est temps de rappeler que, depuis Aristote, la justice veut l’égalité de ceux qui comparaissent devant elle et une harmonie des traitements réservés aux délinquants. On ne peut pas, à Coutances, comme on l’a vu tout récemment, acquitter un violeur au motif que sa culture ne lui permet pas de savoir que la victime n’était pas consentante, et, à Strasbourg, jeter en prison un homme au gilet jaune parce que son entrave à la circulation met en danger la vie d’autrui.

Déjà, en 1661, notait Louis XIV dans ses Mémoires, « la justice, à qui il appartenait de tout réformer, était la première à devoir l’être », car les jugements rendus au nom du Roi disaient le contraire les uns des autres. Cette unité dans le droit et l’application du droit est la seule garantie d’une société éprise de justice. Elle est aussi la condition de la confiance. Aujourd’hui, en France, les justiciables n’ont plus confiance. Ils vont vers la justice quand ils ne peuvent faire autrement, mais dans la crainte, le tremblement et, surtout, la défiance. Nous avons là un symptôme fort et certain d’une grande maladie sociale. Il ne semble pas que nos « élites » s’en préoccupent. Elles ont tort.

Le besoin de justice est attaché au cœur de la vie sociale plus fort encore que l’aorte au cœur de l’homme. Qui le contrarie, s’expose au pire des infarctus. Pour un régime aux abois tenté de s’acharner démesurément sur des hommes en colère, le moment est d’en prendre conscience. Avant le collapsus.

Actu justice : La sévérité des peines prononcées, quand même ce ne serait que du sursis, contraste avec l’étonnante mansuétude dont jouissent les petits malfrats et leurs frasques ordinaires.

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